On a écrit au sujet de Jacques Pelletier: « Il n'en est pas à ses premières armes dans le domaine de la scupture sur pierre , il s'est attiré à maintes reprises dans le passé des éloges et de l'admiration des visiteurs et des collectionneurs .  Des visages, des figures mythologiques s'inscriront dans la stéatite, le schiste et la serpentine marqueront l'emprise intemporelle de Zeus, d'Apollon, d'Éole sur l'univers».

 

L'inspiration est un don chez ce sculpteur qui n'hésite pas à exploiter la pierre à fond avant de l'attaquer avec ses outils. Investi de la sensibilité de la pierre , il apprivoise l'aspect brut de son matériau, met en lumière cette dimension en jouant sur les textures .

 

Sa recherche plastique préviligie la forme, particulièrement la ligne courbe, gracieuse et sensuelle. Inspiré de moulage de parties de corps grandeur nature et laissant libre cours à sa créativité, il honore le corps vibrant. La transformation de ces formes par la sculpture immortalise cette sensualit

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Biographie

Jacques Pelletier est né à Duparquet en 1947 et habite Val-d’Or depuis plus de 50 ans. Détenteur d’un baccalauréat en éducation spécialisée, il a enseigné les arts plastiques pendant 32 ans. Bien que fasciné depuis son jeune âge par la sculpture, par l’aspect tactile des trois dimensions, ce n’est pourtant qu’en 1979 que Jacques Pelletier s’attaquera à sa première pierre. Des visages, des figures mythologiques s’inscriront alors dans la stéatite, le schiste et la serpentine, marquant ainsi leur emprise temporelle sur l’univers. Dieu, déesses apparaissent au grand jour dans une pierre que le sculpteur a polie, caressée à la limite de l’extrême, soulignant ainsi la moindre courbe, le moindre repli.

Investi de la sensibilité de la pierre, Jacques Pelletier apprivoise également peu à peu l’aspect brut de son matériel, met en lumière cette nouvelle dimension en jouant sur les textures que lui permet ce nouveau mariage avec l’intervention du polissage. Déjà habité par un espace mystique, le sculpteur orientera ses recherches dans la seconde moitié des années 80 vers une période « cosmique » où le feu allié à la peinture, par son intervention, accorderont un effet métallique à son oeuvre. L’émission télévisée Reflets d’un pays a consacré un documentaire sur sa philosophie et son approche technique en 1982.

L’oeuvre de Pelletier se transforme en cours des décennies. L’artiste explore les techniques, les médiums. La mousse isolante gonflable, facilement malléable, mannequins désarticulés sont désormais utilisés pour marquer sa préoccupation au sujet de l’environnement. Le plâtre, les gazes s’entremêlent, se fondent au seul service de la forme dont la configuration est enrobée d’effets métalliques et de drapés.

Par la suite, il découvre un nouveau médium, soit la résine en polyester. À partir de ce nouveau matériel, les sculptures deviennent plus architecturales, avec une note nettement plus moderne. Le millénaire côtoie le contemporain.

En 1995, l’artiste s’intéresse à une nouvelle passion: les bonsaïs. Par surcroît, il découvre une nouvelle pierre, soit la lave volcanique. Et c’est un départ vers une nouvelle ouverture où le sculpteur fusionne le végétal avec le minéral. C’est une période « ZEN » d’inspiration orientale ou le bonsaï s’harmonise avec la sculpture. Tellement épris de cet art oriental, le sculpteur crée ses propres bonsaïs en pierre et ce encore aujourd’hui 2017 dans des pierres tel l’albâtre, la stéatite, etc.

La ligne, la courbe, la tendresse et la sensualité sont au coeur de ses oeuvres. L’âme du poète de la pierre s’éclate. En complicité avec sa muse, artiste sculptrice également, Pelletier, inspiré de moulage de parties de corps grandeur nature et laissant libre cours à sa créativité, honore le corps vibrant. La transformation de ces formes par la sculpture immortalise cette sensualité.

Deux fois boursiers du ministère des Affaires culturelles, maintes fois choisis pour la création des Filons d’Or, créateur de 4 sculptures monumentales dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue, hommage en 2011 pour l’ensemble de sa carrière par la Commission culturel de la Ville de Val-d’Or, Jacques Pelletier ne compte plus le nombre de sculptures qu’il a créées et qui se retrouve à plusieurs endroits du globe. Entre plusieurs expositions solos et collectives le sculpteur a consacré les 15 dernières années à la co-création des Jardins à Fleur de peau, GALERIE D’ART À CIEL OUVERT, devenu attrait touristique incontournable à Val-d’Or en 2017 et à la co-fondation de Connivence, galerie d’art.

Plusieurs métrages ont traités de son oeuvre. Plus récemment, dans l’atelier TVC9 et La Fabrique Culturelle de Télé-Québec qui lui ont consacré des tournages sur l’intégration de l’art au Jardin.

Il devient co-propriétaire et co-fondateur des Jardins à Fleur de Peau, galerie d’art à ciel ouvert à Val-d’Or en 2003. En 2014, il devient co-propriétaire et associé de Connivence Galerie d’Art à Val-d’Or